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Etre malheureux est un mal de notre époque, ou pas

J’ai mal à mon mal être

A écouter ou lire les médias, on peut penser que la France connaît le mal-être profond. C’est ainsi une directrice d’école (Christine Renon) qui montre son profond désespoir avant de mettre fin à ses jours. C’est un agent administratif assassinant quatre policiers qui sont ses collègues. Alors que ces derniers sont eux-mêmes censés nous protéger ! C’est encore cette grève des urgences médicales qui dure et qui dure. Et on pourrait aussi parler des gilets jaunes !

Ainsi, le mal-être peut toucher toutes les couches de la population dans le public comme le privé, que l’on soit ou pas fonctionnaire. En même temps que j’écrivais ces lignes, j’ai pensé à certaines paroles de Martin Seligman, le père de la psychologie positive et un de mes mentors. La ligue des optimistes l’a récemment invité pour sa première conférence en France.

Martin a déclaré, en substance, que la France était très forte pour écrire et distiller des conseils sur le développement personnel. Et, a contrario, que nous étions les champions du monde des antidépresseurs !

Le mal-être du temps qui passe

Finalement, d’où vient cette dichotomie générale ? Car, il semblerait que le mal-être touche tout le monde du travailleur au bas de l’échelle jusqu’au patron. De trop d’intellect et de pas assez d’intelligence émotionnelle ?

Le mal-être peut être transversal à plusieurs professions. Je peux vous parler d’un professionnel pris en étau dans un double discours contradictoire. On exige de ce dernier des performances sur lesquelles il peut être constamment évalué. Et en même temps, on lui demande de la bienveillance et de l’écoute.

Alors, à qui pensez- vous ? Et bien, de mon expérience, on peut coller ces faits sur un enseignant, un policier, un chargé de clientèle comme à une infirmière. Comme à toute hiérarchie par ailleurs… Comment dès lors arbitrer alors que vous avez une injonction supplémentaire de temporalité.

Le mal-être nous fragilise en créant une forme de dépendance à nous même et à ce qui nous entoure
La solitude peut contribuer au mal être

Cliquer quand on est malheureux

De fait, nous pouvons causer avec le monde entier à partir d’un seul clic. Et pour autant, nous connaissons souvent à peine notre voisin ou notre collègue. Cela veut dire que nous perdons de plus en plus du lien social, pourtant un vecteur clé de la convivialité et du bien-être. Lors des coaching d’équipe que j’anime, je suis ainsi à peine surpris par la méconnaissance entre collègues. En effet, combien de fois n’ai-je pas entendu cette phrase

c’est mon collègue mais je ne le connais pas !

En réalité, on traite généralement les effets (dépendance, maladie, folie) plutôt que les causes. Ces causes du mal-être sont pourtant nombreuses. Pour ne donner qu’un seul exemple, on peut citer la promiscuité et le fond sonore des open-space. Si votre travail demande un minimum de concentration, de discrétion ou simplement si vous aimez travailler dans le calme, bonjour !

Mal-être et développement personnel

Alors vous êtes vite à la merci de gourous, de gens qui vous “veulent du bien”, qui savent jouer sur votre affect, votre besoin d’appartenance. Et vous leur confier votre conscience de soi, votre raison d’être, votre capacité à profiter de la vie ici et maintenant. En d’autres termes, le mal être vous rend plus fragiles, plus sensibles aux sirènes de beaux parleurs.

Les conséquences, parfois graves, du mal-être sont diverses. On y retrouve pour autant quelques constantes

  • Retards au travail
  • impression d’être incompris
  • désintérêt pour des activités même qui font habituellement plaisir
  • recherche de sensations fortes
  • auto-mutilations 

Aidez-moi j’ai mal à mon mal-être

Le manque de communication peut coûter très cher, dans tous les sens de ce terme. En matière d’accompagnement, on peut pourtant trouver des réponses près de soi.

Ainsi, si vous vous sentez dans un cas pareil de désarroi, vous pouvez demander une aide gratuite à :

  • Votre famille
  • un proche
  • un ou une amie
  • un collègue
  • un enseignant
  • une association adéquate

Et si cela n’est pas suffisant pour vous, vous pouvez alors envisager des aides payantes de professionnels de type soignant ou spécialiste de l’écoute. Justement, en tant que coach professionnel et coach de vie, je pratique l’écoute depuis plus de 10 ans. J’ai par ailleurs une bonne connaissance du public et du privé, comme salarié puis comme chef d’entreprise.

Et ma vocation est inscrite dans le marbre avec la devise de mon entreprise “Even RH, la performance par l’humain”. Et cette performance s’adapte à votre état d’esprit que vous soyez compétiteur ou simplement amoureux de la vie.

Alors, contactez-moi, dès à présent, afin de prendre rendez-vous pour que nous puissions parler de vous, que de vous.

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